Festival des arts visuels en Atlantique
du 24 au 28 juin 2015
Caraquet, N.-B.
Biographie/Démarche artistique
Daniel à commencé à faire de la photo en 1987 lorsqu’il a acheté sa première caméra.
2 ans plus tard il s’inscrit à l’université Concordia de Montréal et complète un baccalauréat en arts visuels avec une majeure en photographie.
Durant son séjour d’une dizaine d’années à Montréal il explore différents aspects de photo, photo urbaines, portraits, sport, etc. Mais dans toutes ses expériences c’est la photographie de paysages avec caméra grand format qui lui apporte la plus grande satisfaction à cause de la précision et la possibilité de contrôler le développement de chaque image.
Suite à la naissance de son fils en 2007, il se voit mal en train de passer des heures, voir des nuits en chambre noire et fait une pause de quelques années.
Durand ces années d’absences en photo, il songe longuement à apporter son art à un autre niveau qui était de faire des épreuves contactes grands formats au Platinum.
En même temps, la photographie numérique prend de plus en plus de place dans le monde de la photo jusqu’au point d’apporter en faillite des compagnies comme KODAK et POLAROID. Désenchanté par ces événements, Daniel se demande quels produits il pourra utiliser dans le futur. Pas question de faire de la photo numérique. Étant absent de procédé, photographie numérique ne lui apporte aucune satisfaction. Alors, plutôt que d’utiliser les systèmes de l’avenir, il se tourne vers le passée et fait des recherches sur des procédés photographiques anciens. Un procédé qui attire son attention est le collodion humide sur plaques de verre.
Le collodion humide sur plaques de verre à été inventé en 1851 en Angleterre. Ce procédé à suivi le daguerréotype et était le premier procédé photographique avec lequel ont pouvait reproduire l’image.
Daniel fait donc ses premières expériences durant l’été 2014 et malgré les nombreux essais et erreurs, il est emballé par le procédé.
C’est un procédé photographique dans lequel le photographe est impliqué du début à la fin.
Pas besoin de passer des heures en chambre noire, le procédé prend environ une dizaine de minutes pour avoir une image finale.
Le résultat est une image unique avec des qualités inimitables. La plaque de verre sur laquelle repose l’image devient un objet d’une grande valeur par sa fragilité, son authenticité et sa beauté.
Le procédé a toutes les qualités que recherche Daniel. Il s’en sert pour photographier la nature et des objets en voie de disparition, tout comme son art l’a déjà été. Il aimerait aussi faire des séries de portraits, car le collodion humide n’étant pas très sensible à la lumière a besoin d’une longue exposition ce qui apporte, encore une fois, une qualité inimitable au résultat. Certains vont jusqu’à dire que le procédé faire ressortir l’âme de celui qui se fait photographier.