Romy Léger-Daigle

Romy Léger-Daigle au Festival des arts visuels en Atlantique 2015

Festival des arts visuels en Atlantique 
du 24 au 28 juin 2015

Montréal, Qc.

Romy Léger-Daigle fait place au thème de la nature dans ses oeuvres et explore également la figure humaine.
 

Biographie Romy Léger-Daigle

Je m’appelle Romy Léger-Daigle, 19 ans, étudiante en sciences de la nature à Montréal.

Je suis née à Montréal, où j’ai également grandi.  Mes deux parents étant Acadiens, mon frère et moi avons toujours plus fêté le 15 août que la fête de la Saint-Jean Baptiste.  C’est en passant mes étés à Caraquet à ramasser les carapaces de crabes et à chercher les barlicocos que j’ai développé toute jeune une forte passion pour la mer et ses créatures.  Je poursuivrai cet intérêt jusqu’au bout prochainement, à Rimouski, en étudiant la biologie marine.  

Au moment de faire mes choix de carrière, j’ai hésité longuement.  Ma deuxième grande passion, si elle n’est pas la première, se trouve du côté des arts plastiques.  J’ai obtenu de ma grand-mère paternelle une personnalité plutôt visuelle, donc un intérêt particulier pour les couleurs, les images et les détails.  J’ai toujours dessiné et aimé jouer avec les couleurs, les contrastes et les formes.  Assez jeune, j’ai commencé à reproduire des images que je trouvais belles, à redessiner mes héros de bande dessinée, en développant avec le temps de nouvelles techniques et en essayant de nouveaux médiums. Mes temps libres étaient et sont encore majoritairement consacrés à la création, l’expérimentation de nouvelles techniques ou la recherche d’inspiration.  Ces derniers temps, j’ai vendu plusieurs portraits faits sur mesure ainsi que des chandails réalisés au pochoir.

Malgré mon choix de poursuivre mes études en science, les arts auront toujours une place très importante dans ma vie quotidienne.  

 

Démarche artistique:

Il y a quelques années, j’ai découvert la technique du pochoir, qui consiste à appliquer de la peinture, généralement en aérosol, sur une feuille où a été découpé une image, laissant ainsi paraître la peinture sur notre surface seulement là où la feuille était coupée.  J’ai longtemps travaillé avec cette technique, augmentant la complexité de mes projets à chaque fois.  J’ai fais mes propres pochoirs pour imprimer des chandails personnalisés ou simplement pour en faire des œuvres décoratives.  En continuant à explorer les techniques relatives au pochoir, j’ai commencé à expérimenter le collage, laissant un peu la peinture de côté.  Mes derniers projets consistaient à reproduire une photo à l’aide de couches de cartons de couleurs découpées et collées de manière à donner une illusion de profondeur.  Toutes mes œuvres sont réalisées à la main, du découpage à l’exacto jusqu’à l’impression à l’éponge.